Présidentielle en Tanzanie – Le comité d’éthique de la Commission électorale nationale (National Electoral Commission – NEC) a suspendu le candidat du parti CHADEMA, Tundu Lissu, de la campagne pour une durée de sept jours. Il lui est reproché d’avoir enfreint aux règles de la campagne électorale lors de ses meetings.
Des plaintes ont été déposées au dit comité par deux partis politiques, à savoir le parti « Chama Cha Mapinduzi » (CCM) et le parti NRA.
Dans une déclaration du vendredi 02 octobre, le secrétaire du Comité, Emmanuel Kavishe, a affirmé que les plaignants avaient porté plainte contre Tundu Lissu, alléguant que ce dernier aurait fait des déclarations séditieuses lors d’un de ses meetings.
Selon le comité, Tundu Lissu, lors de sa campagne à Mara (Nord de la Tanzanie – Région frontalière au Kenya), aurait affirmé que le président John Magufuli avait convoqué une réunion avec les directeurs du scrutin venant de tout le pays, afin que ceux-ci sabotent les élections à venir.
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Il a ajouté que le candidat Tundu Lissu aurait fait des commentaires séditieux qui visaient à humilier les plaignants, ce qui va à l’encontre des règles éthiques de la campagne électorale. Il a déclaré que le candidat de CHADEMA n’aurait pas fourni les preuves de son innocence.
«Le comité d’éthique du NEC est convaincu que les informations sur la violation de l’éthique soumises contre Tundu Lissu sont attribuées à la procédure prenant en considération l’article 39 de la constitution de 1977 de la République Unie de Tanzanie où Lissu était parrainé par son parti pour être le candidat à la présidence. Par conséquent, la plainte remise à NEC était recevable », a-t-il déclaré.
Récemment, la NEC aurait envoyé une lettre à Tundu Lissu l’appelant à présenter ses éléments de preuve. Cependant, au cours de ses meetings, Tundu Lissu a toujours déclaré qu’il n’avait pas reçu de lettre. Le jeudi 1er octobre, il on lui ordonna de se présenter à la police.
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